Sans bonne appréciation!
Point capital : travailler en amont l’obtention du couple « bonne appréciation et avis » du chef d’établissement et du corps d’inspection.
Si, depuis l’avènement du fameux PPCR, l’accès à la hors-classe est désormais assurée à chacun, cela est loin d’être le cas pour la classe exceptionnelle… Quant au changement de corps, les accédants à celui des agrégés sont peu nombreux.
La classe exceptionnelle créée à compter du 1er septembre 2017 arrive au seuil de 10% du corps en 2023.On devrait donc retrouver au niveau national le même nombre de promus que cette année, environ 1170 pour les agrégés. A partir de 2024, les promotions seront établies sur la base du nombre de départs (retraite, changement de fonctions, changement de corps…)
Au vivier 1, qui représente 80% des promotions, les heureux élus ont obtenu les avis rectoraux « Excellent » ou « Très Satisfaisant ».
Précision importante : on ne remonte pas automatiquement dans le tableau d’accès en obtenant un meilleur avis d’une année sur l’autre.
Chaque année, le tableau d’avancement est reconstitué avec:
– les professeurs non promus de l’année précédente conservant ou non leur avis ;
– des professeurs issus du vivier 2 validant huit années de mission en conservant leur avis ;
– de nouveaux collègues avec un premier avis obtenu à partir des appréciations « CE-IPR ».
C’est ainsi que l’on retrouve depuis la création de ce grade des collègues conservant un avis « Satisfaisant », classés chaque année au-delà du dernier promu.
Jusqu’à présent, il est important de savoir et faire savoir que l’on doit être candidat pour ce premier vivier. Il faut renseigner scrupuleusement son dossier i-prof et faire valider les huit années minimum de missions éligibles.
Il y a, en particulier dans le supérieur, des professeurs qui oublient et d’autres qui semblent ne pas être informés de cette obligation.
Passé le stade de la candidature, la recevabilité n’est pas immédiate ni automatique. En cas de refus de certaines missions, il ne faut pas hésiter à consulter la DPE.
La principale ambiguïté relevée en 2020 concerne la mission de formateur académique. Seules les décharges de service ont été validées. Si vous avez été formateur académique sans décharge de service, une sollicitation de la DPE est possible sur la base du décret 2014-940, article 3 : « les formateurs académiques peuvent bénéficier d’une décharge d’enseignement ».
En CAPA, vos commissaires paritaires SNALC peuvent être amenés à récupérer une candidature, si toutefois la réclamation a été faite au préalable. Pour cette raison, il est important de faire suivre votre dossier par votre section académique SNALC qui se montrera vigilante.
Le reclassement avec un meilleur avis durant la CAPA n’a pour l’instant été fait que pour un collègue classé « Très Satisfaisant » au vivier 2 et inscrite avec « Satisfaisant » l’année suivante au vivier 1.
Au vivier 2, nous trouvons 20% maximum de promus, uniquement avec avis « Excellent » et « Très satisfaisant », au bénéfice de l’âge.
Le plus jeune promu en 2020 est né en 1964.
Des prétendants à la promotion avec avis « Excellent », nés en 1965 et plus, ont été écartés, invités à patienter. L’un d’entre eux, pour la deuxième année consécutive dans l’académie.
Difficile de lire dans l’avenir pour imaginer l’évolution de l’accès aux promotions…
Concernant le supérieur, précisons qu’il existe des commissions préalables à la présentation des candidatures aux différentes promotions. Elles se tiennent au sein de l’Université de Lorraine. Leurs décisions sont « respectées » en CAPA par les représentants de l’administration.
H.B., commissaire paritaire agrégé
SNALC Lorraine